Mélanie est la fille d'un ancien bookmaker et d'une prof d'Anglais. Née à Londres, elle n'a que peu de souvenirs de sa ville natale. La raison à ce départ ? Les envies égocentriques de son père. Bookmaker à la petite semaine, ses envies de grandeurs se sont rapidement imposées à sa famille tout comme sa poigne de fer. En effet, loin d'être un père idéal, il fut un excellent modèle à ne pas reproduire. Nerveux la journée, ivre le soir, autant dire que la vie n'était pas rose tous les jours dans la famille Brown, bien au contraire. D'un caractère possessif, machiste et avare, il ne fallait pas grand chose pour que la goutte d'alcool fasse déborder son verre. Durant son enfance, Mélanie ne vit réellement son père qu'en de rares moments de lucidités. Les restes de mois, il partageait son temps entre les paris, l'argent facile, l'alcool, les femmes de peu de foi et les torgnoles. À de nombreuses reprises, la jeune fille se retrouva aux urgences pour une "chute d'escalier" au rez-de-chaussée ou tout autre raison complètement bidon.
Sa mère, contrairement au père, était une femme bien dans ses souliers, mais tellement aveuglée par l'amour ou la crainte de la solitude, comme de nombreuses femmes, qu'elle n'osait pas s'opposer à son mari. Tout ce qu'elle pouvait faire était d'élever au mieux sa fille en lui inculquant le plus de choses et en lui fournissant un amour double. Buts qu'elle réussit à la perfection. En effet, son amour pour sa fille et les lettres forgèrent l'esprit de Melanie et lui permirent d'atteindre l'école de journalisme de Gotham City. Pourquoi cette filière ? Afin d'être informée des dernières nouvelles et d'avoir un rôle à jouer dans la société en la rendant meilleure.

Cependant, cet idéal tomba bien vite à l'eau lorsque, à l'âge de 21 ans, son petit ami (et premier vrai amour) devint à l'image de son père. Au départ, il s'agissait d'un jeune homme charmant, généreux, amoureux et honnête. Mais cette couche superficielle s'égratigna pour laisser place à un fond plus noir, enclin à la force et à l'autorité. Lors d'une soirée arrosée, ce dernier leva sa main sur Melanie qui trébucha et se démit la clavicule. Le lendemain, malgré les pleurs et baragouinage du garçon, elle prit ses affaires et s'en alla sans se retourner : jurant qu'elle ne s'y laisserait plus prendre. À partir de ce moment, une citation de son père, oubliée depuis longtemps, lui revint en mémoire :

-Je ne veux pas être le produit de mon environnement, je veux que mon environnement soit mon produit à moi.

Et depuis ce jour, ses rêves d'idéalismes se sont transformés en chimères et évanouis dans l'éther pour laisser place à une triste réalité.

-Dans la vie, on nous donne rien... C'est à nous de prendre.

Cette phrase, une autre citation de son père, est ancrée dans la mémoire de Melanie depuis plusieurs années. Et pour cause, une mésaventure arrivée lors de son entrée dans la grande famille d'hypocrites qu'est la GNCN (Gotham News City Networks).
La GNCN est une entreprise d'informations aussi bien sûr papier, qu'à la télévision, la radio ou bien sur internet. Ils s'occupent uniquement des informations liées à Gotham City et l'équipe est composée d'une petite centaine de personnes. Aussi bien PDG qu'informaticiens en passant par journalistes.

Cette aventure commence environ un mois après l'embauche de Melanie dans cette entreprise. Toute heureuse d'enfin pouvoir réaliser son rêve d'enfant, elle se retrouve, malheureusement, reléguée au service météorologique. Ce choix lui fut expliqué simplement par son directeur : "Écoute ma petite. Ton dossier est béton, mais t'es trop mignonne pour qu'on te prenne au sérieux. Alors tu t'occupes des nuages et de la pluie et tu laisses les pro' faire leur boulot".

Autant vous dire que le ton était donné. À la fois en colère et dépitée, elle continua néanmoins son travail. Comme tout le monde le sait, l'argent ne tombe pas du ciel. Quoiqu'il en soit, elle se retrouva un soir seule dans l'immense salle des bureaux. Prête à partir, un téléphone sonna. Une fois décrochée, une mystérieuse voix lui donna des explications sur un trafic de drogue qui venait de voir le jour dans les rues de Gotham. Ni une ni deux, elle se précipita donc à l'adresse donnée pour explorer cette piste. Ce qu'elle y découvrit, la fit pâlir de peur et sauter de joie. En effet, il s'agissait d'un entrepôt tenu par une des grandes familles de la mafia : le scoop de sa vie.

De retour à son travail le lendemain, elle raconta son aventure au véritable propriétaire du coup de téléphone. Ce dernier, lui ayant promis de travailler en duo, se précipita pour la doubler, récolta toute la gloire et fut même promu. L'entrepôt se retrouva infesté de policiers et les gangsters sous les barreaux sauf, bien entendu, les grands patrons.

Folle de rage, elle parcourut les rues et, après nombreuses recherches, découvrit à qui appartenait le trafic : les Falcone. Aveuglée par la vengeance, elle alla trouver certains membres qui la conduisirent au Boss. En échange d'informations, sur le journaliste et la taupe, il lui offrit une grosse somme d'argent. Melanie retrouva les cadavres à l'adresse indiquée, écrivit un article qui fit fureur et lui permit d'obtenir une place de vraie journaliste.

Depuis ce jour, elle travaille en collaboration pour la famille Falcone.

Ses motivations peuvent être résumées par deux citations bien précises et déjà énoncées juste au dessus :
-Dans la vie, on nous donne rien... C'est à nous de prendre.
-Je ne veux pas être le produit de mon environnement, je veux que mon environnement soit mon produit à moi.

Bafouée et surtout baffée par les hommes depuis son enfance, elle a développée une forte répulsion envers eux. Elle n'aura jamais confiance en eux, même s'ils sont incapables de faire du mal à une mouche. De plus, le machisme, omniprésent dans la société, ne lui a pas rendu la vie plus facile. Souvent traitée inférieurement pour être une femme, elle a dû s'imposer pour avoir sa place et parfois de manière illégale. D'après elle, si l'on souhaite quelque chose, il faut le prendre même si cela peut nuire à une autre personne. La société étant une nouvelle forme de "Loi du plus fort", elle a décidé de s'hisser au sommet de la pyramide et de renverser la tendance en plaçant les féminisme à la pointe.

Ses pratiques dépendent de la situation dans laquelle elle se trouve. Prise au piège, elle essayera de jouer de ses formes et de communiquer pour tromper son ennemi. En position de force, elle pourra se transformer en une criminelle endurcie par les années que rien ne semble atteindre. Mais ce qui est sûr et certain est le fait qu'elle aime les "effets de surprise" et n'hésitera pas à en utiliser pour prendre l'avantage ou le contrôle de la situation.
Mentir n'est d'ailleurs pas un problème et fera tout ce qui est en son pouvoir pour ne pas se mouiller les pattes et faire réaliser le sale boulot par d'autres quitte à les réduire au silence la seconde d'après.
En d'autre termes: méfiez-vous.

Melanie craint de ne pouvoir se hisser au sommet de la pyramide et de toujours rester qu'un produit de son environnement ainsi qu'être éternellement inférieur aux hommes. D'ailleurs, elle rejette toute autorité masculine. Refusant totalement d'être sous leurs ordres, elle préfère créer des collaborations constructives. De plus, en étant de mèche avec la mafia, elle redoute, comme tout le monde, normalement, de se retrouver derrière les barreaux.
Une autre de ses craintes est de se faire trahir, bafouer, mais cette fois-ci par une femme.

1-Arts martiaux : élément indispensable pour toute femme voulant éviter les pervers. C'est tout naturellement que Mélanie Brown s'est tournée vers cette pratique répandue.
2-Gadgets
3-à voir par la suite

Points Forts:
-Agilité
-Vitesse
-Charisme

Points Faibles:
-Force
-Endurance

En civil: Au premier coup d'œil, on sait quel est son métier. Elle porte, durant son travail, l'arsenal parfait de la journaliste moderne. C'est-à-dire un tailleur sur mesure d'une couleur unie avec une chemise blanche entrouverte pour obtenir plus facilement des informations. Des lunettes (qui ne lui servent à rien sauf pour le style) sont posées sur le bout du son nez. Un chignon tire ses cheveux en arrière et est retenu par un crayon en papier.

Costume: Lorsqu'elle enfile son "déguisement", Melanie est méconnaissable. En effet, ce dernier, entièrement violet et noir, est composé d'une capuche lui tombant jusqu'au-dessus des yeux et d'un cache-nez constamment remonté. Le tout étant surmonté d'une cape raccrochée à sa capuche. Le reste de son corps est recouvert intégralement d'une sorte d'armure lui fournissant une protection minimum face aux coups et blessures qu'elle pourrait recevoir. Une ceinture entoure sa taille et lui permet de récolter de petits objets. C'est-à-dire un tailleur sur mesure d'une couleur unie avec une chemise blanche entrouverte pour obtenir plus facilement des informations. deux petites barres de fer télescopique.

Pseudo : Babobibobu
Sexe : oui j'ai quelque chose
Âge : 22 piges
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